QUAND LA COMPARAISON éPUISE, IL EST TEMPS DE SE RETIRER

Une pause devenue nécessaire
Voilà deux mois que je ne publie plus rien sur Instagram. Je n’y passe que quelques minutes par semaine, et c’est un vrai soulagement.
La raison ? Le poison de la comparaison.
Je sais que pour que mon message puisse toucher, il faut d’abord qu’il soit vu.
Mais sur Instagram, à peine 10 % de mes abonnés voient mes publications.
Et comme je ne suis pas une communicante de métier, chaque post me demande beaucoup : de l’énergie, du temps, de la présence… parfois des heures pour au final quelques vues.
Alors oui, ces quelques personnes comptent. Mais face aux comptes qui touchent des milliers, je me suis sentie minuscule.
Et c’est là que la comparaison s’est glissée. Silencieusement, insidieusement.

Ce que l’on voit… et ce que l’on vit
Je sais bien que sur les réseaux, chacun choisit ce qu’il montre.
Que les stories sont des extraits, des mises en scène.
Mais malgré cela, les belles vitrines finissent par créer du doute, puis un malaise :
Pourquoi est-ce que je n’y arrive pas aussi bien ?
Est-ce que je suis assez ? Est-ce que mon message compte vraiment ?
J’ai tenu bon un temps. Je me suis imposé des publications régulières, des efforts constants pour rester visible.
J’ai gardé mon « pourquoi » en tête.
Mais à force de faire comme il faut, j’ai perdu ce qui me faisait vibrer.
Et l’épuisement est venu frapper à la porte.
Je ne l’ai pas écouté. Alors il est entré.

Revenir à ce qui me ressemble
Ce que cette pause m’a appris, c’est que je n’ai pas à nager dans un courant qui n’est pas le mien.
Je ne suis pas un poisson.
Je suis un oiseau.
Et je veux retrouver le ciel, mon propre rythme, mon propre espace.
Je n’ai pas besoin d’atteindre 100K d’abonnés.
Je n’ai pas besoin de forcer.
Je veux simplement rester fidèle à ce que je suis, et partager quand c’est juste, sans pression ni suradaptation.
Si un jour tu ressens, toi aussi, le besoin de te retirer un moment du vacarme digital…
Sache que tu n’es pas seul(e).
Il est sain de ralentir. D’écouter ce qui se passe en soi. De revenir à l’essentiel.